Quand le pain des cantines marseillaises refroidit entre rats et cafards
Dans les entrepôts de Pain et Partage, association marseillaise qui fournit chaque jour des milliers de pains bio aux établissements scolaires, universités, entreprises et hôpitaux de la métropole, plusieurs employés décrivent des conditions d’hygiène dégradées. Les pains sont laissés à l'air libre pour refroidir, malgré la présence de nuisibles à proximité.
Les petits pains destinés à la restauration collective refroidissent dehors. (Photo : Claire Martinez)
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Les rats sont très intelligents. Quand ils ont lu « Pain et Partage « ils ont cru qu’ils étaient concernés.
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Je trouve cet article à charge et très léger méthodologiquement. Un responsable répond à des attaques de trois ou quatre témoins dont on ne connait pas le parcours…
Aucune enquête sérieuse sur les procédés de fabrication, l’approvisionnement, la distribution etc…
J’ai souvent lu beaucoup mieux dans Marsactu…
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Votre commentaire passe complètement à côté du sujet. Parler d’un article à charge alors qu’il y a une vidéo, des confirmations internes et même la société de désinsectisation c’est pas sérieux.
Et je lis presque un sous-entendu malsain que les employés de nuit en réinsertion seraient moins crédibles que les cadres parce qu’on connaît pas leur parcours? Mais quel mépris!
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Je suis quand même surpris de cet article à charge concernant une asso exemplaire depuis plusieurs années. S’agit il d’un règlement de comptes émanant d’un employé échaudé ? Quant à la problématique de la dératisation, quel boulanger n’y est pas confronté ?
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Assez d’accord avec vos remarques mais une formation à l’hygiène des personnels en insertion est absolument essentielle justement en vue de les “professionnaliser”
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Je partage l’avis de Stephane : au-delà des dénonciations et de la vidéo (qui donne un petit ton « réseaux sociaux »), ça aurait mérité une meilleure contextualisation. Une fois l’actu traitée, documenter l’histoire et le travail de l’asso aurait été plus conforme à ce qu’on attend de notre journal.
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@Patafanari vous m’avez coupé l’herbe sous le pied! 😂😂😂😂
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oui, cet article est un peu bizarre.
alors a priori les conditions d’hygiène ne sont pas respectées de façon générale…
a priori également des sociétés de services de dératisation et de désinsectisation sont intervenus…
a priori, ça ne suffit pas, le personnel est mal formé…
il y a des services départementaux, je crois, d’hygiène et de sécurité qui existent…sont-ils intervenus ?
si oui, quelles dispositions ont été prises en interne ?
si non, ils attendent quoi ?
en même temps, des cafards, des rats, des blattes, sont présents dans tous les restaurants marseillais, même les plus propres et les mieux entretenus, comme des plus chers…..
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Ne correspond pas à votre grille de lecture habituelle donc bizarre …
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Mais pourquoi ce titre “Quand le pain des cantines marseillaises refroidit entre rats et cafards” alors que sont aussi concernées “les restaurants universitaires, des entreprises ou encore des hôpitaux de la métropole Aix-Marseille” ?
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oui, voilà, merci “larnese” la “grille habituelle” est donc changée.
pourquoi cibler, juste les écoles ???
si les hopitaux ont un pain pourri, c’est moins grave ?
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ON ne saurait douter du pain vendu en grande surface ou chez le boulanger du coin !
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Bonjour à toutes et tous.
Merci de nous lire et de prendre le temps de réagir à nos articles.
Vos réactions sur cet article appellent une réponse de notre part. Certains commentaires semblent, notamment, mettre en doute la qualité du travail d’enquête réalisé, voire la réalité des faits énoncés.
Or, la présence de nuisibles et de rongeurs (qui pose, cela nous parait évident, de sérieuses questions d’hygiène), de même qu’un déficit de formation et d’encadrement des personnels sont confirmés par la direction de l’établissement, venant donc corroborer les différents témoignages récoltés et recoupés.
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Madame, pour précision, la Direction a confirmé à votre journaliste l’existence d’une alerte liée à l’arrivée de rongeurs sur le parc d’activité en Avril. Cette présence ponctuelle a été traitée avec toute la réactivité nécessaire en pareille circonstance. Le problème a été rapidement circonscrit, comme le prouve un rapport qui vous a été communiqué, daté du 28 Mai 2025. Les autres points évoqués feront l’objet d’une réponse détaillée ultérieure.
L’équipe de direction de Pain et Partage
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“Oui, le pain est mouillé quand il pleut. Mais c’est le jeu”, justifie-t-il à Marsactu, rappelant le caractère “semi-artisanal” de sa production.”. Je serais plus inquiète d’une production “semi artisanale” de tonnes, bio de surcroît, mais bon …
Bien sûr, on peut toujours améliorer l’hygiène, mais quand il y a de la nourriture, il y a forcément des souris, des rats, etc.. Mais pas plus (ni moins) que dans les boutiques à Noailles et ailleurs où des marchandises sont enfermées telles quelles dans les magasins la nuit. Le raoût des cafards, c’est sûr ! Le Père Blaize en sait quelque chose…Et bien sûr, si des travaux de terrassements ont lieu à proximité des entrepôts, les rats dérangés dans leurs nids sont encore plus dehors. Nous avons vécu cela dans mon quartier où beaucoup de constructions ont pousse ..les rats dans la rue.
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Pourquoi ce titre racoleur ?
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Le titre est trompeur. Il accable la Mairie (qui n’en a pas besoin avec l’équipe de foldingos en face) il aurait fallu écrire métropole comme vous le faites plus loin dans l’article, ça couvre au moins l’ensemble des établissements cités et ça ne tire pas forcément dans le dos de la reinette provençale (bien que cela me dérange moins)
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Le titre ne parle pas des cantines “municipales”, mais “marseillaises”. S’agissant de cantines (écoles, restos universitaires, hôpitaux, etc) situés sur la commune de Marseille, je le trouve plutôt exact.
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J’avais oublié un chiffre : “de 4 tonnes.”Et j’ajoute que ce problème se retrouve partout dans pratiquement tous les entrepôts, cuisines, restaurants, etc. de quasi toutes les grandes villes. Je me souviens de la mignonne petite souris qui est venu montrer son museau dans le restaurant d’allure très respectable où je déjeunais, et où je n’ai plus jamais remis les pieds depuis…
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Le titre est volontiers provocateur, mais l’enquête met surtout en lumière un problème plus profond que la seule présence de « rats et cafards ». Ce qui ressort avant tout, c’est le décalage entre l’image vertueuse de Pain et Partage — bio, circuits courts, réinsertion — et la réalité opérationnelle, où les salariés se retrouvent à travailler sans moyens suffisants, dans un environnement qui ne permet tout simplement pas de respecter les standards d’hygiène imposés à toute production alimentaire.
Il ne s’agit pas d’accabler une structure d’insertion qui joue un rôle social précieux, mais de rappeler que les règles sanitaires ne sont pas optionnelles, surtout quand des écoles, des hôpitaux ou des restaurants universitaires sont concernés. Les témoignages montrent un manque de formation, de matériel et d’encadrement, et ce sont les salariés eux-mêmes qui alertent sur les dérives. Ils ont tout intérêt à de meilleures conditions, pour eux comme pour les consommateurs.
Et il faut aussi regarder le contexte : le 15e arrondissement est un secteur où la gestion des déchets, la salubrité et la lutte contre les nuisibles sont des défis constants. À Marseille, ces sujets sont d’ailleurs compliqués par la répartition des compétences entre la métropole et la ville, qui rend souvent difficile l’identification claire des responsabilités. Quand les abords d’un site sont mal entretenus, que des chantiers et dépôts sauvages attirent les rongeurs, il est illusoire de penser que les activités à proximité ne seront pas impactées.
L’article pose donc une question plus large : comment garantir une alimentation de qualité dans la restauration collective quand les structures — en particulier celles à vocation sociale — dépendent d’un environnement urbain dégradé et d’un système de gouvernance morcelé ? Les annonces d’investissements et de modernisation doivent désormais être suivies d’effets concrets. Parce que les enfants, les étudiants, les patients… et les salariés méritent un cadre digne et sécurisé.
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Ce qui serait intéressant c’est de savoir si les pains sont bons ou pas? Livrer la Sodexo qui est une multinationale ça laisse planer des doutes sur la qualité au vu de la quantité des établissements servis tous les matins? pour bien faire chaque école devrait se fournir avec le boulanger du coin à condition qu’il ait les compétences et les bonnes farines mais est-ce possible en 2025?….
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Il faudrait en revenir à des cuisines internes avec une forte autonomie…. Loin des standards deshumanisant de notre monde. Si on est prêt à le payer, à accepter la diversité de qualité, … On peut revenir à un mode plus artisanal avec des mécanismes de solidarité collective pour ne pas tomber dans l’isolationnisme, par exemple une ou des AMAP cantine. Mais, pour les écoles la mairie n’a pas réussi à aller très loin dans la sortie de l’industrie, l’hôpital a d’autres urgences, certains établissements n’ont pas de cantine….
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C’est le pain qui est servi dans les restos U. Oui, il est bon, mais la question n’est pas là, je crois.
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Oui, artcle racoleur et à charge. Attention Marsactu.
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L’essentiel c’est que tout soit bien rangé. Un rat, un pain, un cafard, un rat, un pain, un cafard et ainsi de suite.
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L’article pourrait préciser que c’est un chantier d’insertion, que les budgets d’encadrement ont lourdement baissé suite notamment à l’arrêt brutal en debut d’année des subventions du conseil régional ce qui occasionne de forts risques psychos sociaux et donc des arrêts non remplacés.
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Ben voyons .. c’est la faute à la région !
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